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Depuis quelques mois, les adultes de demain se manifestent dans les lieux publics du monde entier. La cause: l’inaction des gouvernements face à l’urgence climatique et environnementale qui menace notre planète. Allant jusqu’à renoncer à leurs cours, ces jeunes manifestent toutes semaines pour se faire entendre et signer le signal d’alarme.
Ce mouvement de grève généralisé est né dans un contexte qui était à l’origine celui des marches pour le climat. Mais suite à l’appel de la jeune activiste suédoise, Greta Thunberg ces soulèvements se sont intensifiés. En effet, la jeune fille inquiète pour son futur à inciter les jeunes du monde entier à manifester pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Avec ses mots “The Earth is on fire” ( la planète est en feu), elle a su convaincre des milliers d’étudiants à militer pour sauver la planète.
L’Australie, le Canada, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse ou encore la Belgique se sont ralliés à cette mobilisation au nom du bien-être de la planète. L’ampleur de ce mouvement est d’autant plus important puisque ces jeunes n’hésitent pas à sécher les cours et descendre dans les rues pour sauver ce futur qui se dérobe peu à peu sous leurs yeux.
Récemment, c’est à Paris sur le campus de Jussieu que 300 étudiant se sont rassemblés afin de décider une “grève scolaire”. Ces étudiants comptent mener tous les vendredis, un “vendredi vert”. Leurs revendications ne concernent pas seulement l’inaction face au réchauffement climatique mais également la destruction de la biodiversité et même les inégalités sociales. On retrouve leurs angoisses face au climat dans les pancartes “il n’existe pas de planète B” ou encore “Faire partie de la solution, pas de la pollution”.